Valenza – Sannazaro de Burgundi – Pavie – Castell San Giovanni – Piacenza
Départ de la région de Montferrato sous la bruine mais en descente cette fois ci. Nous rejoignons Valenza assez vite. Pour tuer le temps sous la pluie nous tentons le Centre culturel sans succès. Nous nous aventurons sur les rives du PO pour chercher un bivouac à l’abri. Nous trouvons d’abord un ancien bâtiment de canotiers à moitié recouvert par la végétation. Mais les pièges à rats ci et là et l’ambiance un peu glauque ne nous garantit pas une nuit sereine. Nous décidons de chercher plus loin. Et bien nous en a pris car au détour d’une piste nous apercevons le grand hangar d’un aérodrome. Une des portes géantes est ouverte, alors nous tentons notre chance pour au moins planter la tente dans le gazon tondu pour ne pas se tremper les pieds . Un bonhomme souriant s’avance vers nous, c’est Giovanni. De fil en aiguille, pour nous protèger de la pluie il nous proposera de nous installer dans l’ancien hangar reconverti en projet de restaurant finalement abandonné , avec quasi tout le confort. Canapé où Julos et Marin s’installeront pour la nuit, un transat pour Léon, une cuisine avec un petit chauffage et même des WC opérationnels. Et comble du bonheur : un babyfoot et un ballon regonflé et offert par la maison. Ce gentil retraité du monde de la bijouterie s’occupe de l’entretien général de l’aérodrome, et après l’accord et la visite de Sergio le propriétaire, grand joaillier pour le groupe LVMH nous resterons donc dormir.Nous partagerons notre repas avec Giovanni pour le remercier de son accueil.
Après un dernier baby et pour retarder au maximum le départ sous la pluie, nous quittons Giovanni avec un grand regret pour Marin qui s’est très vite attaché à ce gentil monsieur . Nous roulons une petite étape pour couper en deux les 60 km qui nous séparent de Pavie où nous avons réservé une nuit en auberge le lendemain. Ceci nous amène entre deux averses à Sannazaro de Burgundi où après s’être éloignés de la ville nous tentons de nous installer près d’un haras sans succès. Nous nous aventurons donc entre champs et digues , sous un des très rares arbres pour monter le camp juste avant le retour de la pluie.
Le soleil est de retour pour cette petite étape direction Pavie. Le réchauffement après la pluie exacerbe les effluves des acacias et sureaux en fleurs. C’est un enchantement.Mais les pieds trempés dès le réveil et le froid nous ont éprouvé. Une fois à l’auberge nous ne ressortirons pas visiter la ville. Car après avoir hésité à faire la pause le lendemain ici, nous décidons de reprendre la route car la météo annonce deux jours de beau. La sortie de la ville le lendemain nous permettra quand même d’entrapercevoir de beaux monuments. Belle étape au soleil de retour près des digues du PO avec des paysages à perte de vue. Un pique-nique dans un décor aux airs de Louisianne, et un bivouac tout près de l’eau clôturerons cette belle journée. Nous nous faisons la remarque que le froid nous aura au moins permis de ne pas être dévorés par les moustiques qui doivent rendre invivable cette traversée en été.
Nous rejoignons Plaisance la bien nommée pour deux nuits et donc une journée de trêve, le 1er mai même pas fait exprès. Ces nuits au sec nous permettent de laver notre linge, recharger les batteries, et surtout de cuisiner des légumes pour changer de nos traditionnels repas du soir Pâtes/Soupe. C’est donc propres et repus que nous reprendrons la route demain en quittant progressivement le PO pour initier la remontée en direction de la Slovénie. Nouveaux paysages dans le viseur, après les monotones plaines agricoles intensives, on à hâte !
Rubrique spéciale :
Cette semaine : Le Canoli Par Léon
Le Canoli est notre petit kiff de la pause de 10 h.(Ça évite le coup de mou ).On trouve cette merveille dans les panederias (pour les plus bonnes),ou les épiceries et les bars(pour les moins fraîches). Pour les imaginer avant les photos , c’est un rouleau feuilleté qui peux être rempli de cacao,de pistachio,ou pour finir de crème pâtissière.Miam,juste l’image donne envie!!!!